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Monday, February 18, 2008

Opéra (musique)







L’opéra est un terme générique qui désigne une œuvre destinée à être chantée sur une scène, appartenant à un genre musical vocal classique du même nom et pouvant être considérée comme l’une des formes du théâtre musical occidental regroupées sous l’appellation d’art lyrique.
L'œuvre, chantée par des interprètes possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique, parfois de chambre, parfois dédié exclusivement au seul répertoire d'opéra, est constituée d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs, d'intermèdes souvent précédés d'une ouverture, et parfois agrémentée de ballets.
Le genre musical est décliné selon les pays et les époques et recouvre des œuvres d’appellations et de formes différentes.
Aujourd’hui, les œuvres sont jouées dans des salles d’opéra spécifiquement dédiées ou tout simplement sur des scènes de théâtre ou dans des salles de concerts.
Les représentations en sont organisées par des institutions du secteur public ou privé, parfois désignées sous le vocable de "maison d'opéra", qui peuvent regrouper les compagnies d’artistes (orchestre, chœur et ballet) et les services administratifs et techniques nécessaires à l’organisation des saisons culturelles.


Histoire de l'opéra

Naissance de l'opéra

L’opéra est né en Italie au XVIIe siècle. Parmi les ancêtres de l’opéra figurent les madrigaux italiens, qui mirent en musique des situations avec des dialogues, mais sans jeu de scène. Les mascarades, les ballets de cour, les intermezzi, ainsi que d’autres spectacles de cour de la Renaissance, faisant intervenir des figurants, de la musique et de la danse, sont autant de précurseurs. L’opéra proprement dit émane d’un groupe de musiciens et d’intellectuels humanistes florentins qui s’étaient donné le nom de Camerata (« salon » en italien). La Camerata, appelée aussi Camerata fiorentina ou encore Camerata de'Bardi, du nom de son principal mécène, s’était fixé deux objectifs principaux : faire revivre le style musical du théâtre grec antique et s’opposer au style contrapuntique de la musique de la Renaissance. En particulier, ils souhaitaient que les compositeurs s’attachent à ce que la musique reflète, simplement et mot pour mot, la signification des textes. La Camerata pensait reprendre en cela les caractéristiques de la musique grecque antique. Pour atteindre ce but, on utilise la monodie accompagnée par la basse continue, les choeurs madrigalesques et les ritournelles et danses instrumentales.
Le premier février 1598, Jacopo Peri écrit Daphne, que l'on considère alors comme le premier opéra.


L'opéra italien

Monteverdi

Le premier grand compositeur d’opéras fut l’Italien Claudio Monteverdi. Ses opéras (l'Orfeo, 1607 ; Le Retour d'Ulysse, 1640 ; Le Couronnement de Poppée, 1642) appliquaient les bases de l’opéra, définies par la Camerata.
L’opéra se répandit rapidement dans toute l’Italie. Le principal centre de l’opéra en Italie au milieu et à la fin du XVIIe siècle était Venise. Les principaux compositeurs romains étaient Stefano Landi et Luigi Rossi. Les principaux compositeurs vénitiens de cette époque furent Monteverdi, Francesco Cavalli (1602-1676) et Antonio Cesti (1623-1669).
Dans un cénacle florentin à la fin du XVIe siècle, quelques artistes réunis autour du mécène Giovanni Bardi, en réaction contre les excès de la polyphonie de la Renaissance, voulurent revenir à des spectacles lyriques, tels qu'ils s'imaginaient être conçus pendant l'Antiquité classique gréco-romaine, avec une musique qui permettrait de mettre en valeur le texte et non de le rendre incompréhensible par la complexité des architectures sonores de son accompagnement.
Si Claudio Monteverdi n'est pas le premier compositeur à traduire ce programme (le premier opéra, Dafne, étant attribué à Jacopo Peri en 1597 chez le comte Bardi) , c'est lui qui porta dès ses débuts l'opéra à un état de perfection qui suscita l'émulation des autres musiciens et la faveur du public. La formule se répandit rapidement dans toute la péninsule italienne, et l'on assista à la création d'écoles locales réputées, par exemple à Venise (Legrenzi, Caldara, Lotti, Vivaldi, etc.) et à Naples (A. Scarlatti, Nicola Porpora, Vinci, Leo Jommelli etc.). Le genre fut adopté par les musiciens allemands ayant séjourné en Italie, rivalisant alors avec les italiens eux-mêmes (Haendel, Hasse) puis importé dans les autres pays d'Europe, à l'exception notable de la France. À vrai dire, la mise en valeur du bel canto (« beau chant » en italien) à l'italienne remplaça rapidement la volonté de simplification et d'épuration du chant qui avait présidé à la création du genre. Composés par centaines en réutilisant les mêmes livrets tirés de la mythologie, de l'histoire antique ou des épopées, les opéras italiens de cette époque enchaînaient récitatifs mélodiques ou presque parlés et arias da capo permettant aux primas donnas et aux castrats de montrer leur virtuosité. Le genre se scinda en opera buffa et opera seria ; le plus recherché des librettistes fut Métastase.


Le XIXe siècle italien

Au XIXe siècle, l’opéra italien continua de laisser une place de choix à la voix. Gioacchino Rossini composa des opéras-comiques comme Le Barbier de Séville (1816) et Cendrillon (1817), qui ont éclipsé ses œuvres plus dramatiques, comme Guillaume Tell (1829). Le style du bel canto, caractérisé par des airs coulants, expressifs et souvent spectaculaires, s’est également épanoui dans les œuvres de Vincenzo Bellini, dont Norma (1831), La Sonnambula (1831) et I puritani (1835), ainsi que dans les opéras de Gaetano Donizetti, Lucia di Lammermoor (1835), ou dans ses comédies L'Élixir d'amour (1832) et Don Pasquale (1843). Il faut aussi parler de Domenico Cimarosa (1749-1801) qui a écrit Le Mariage secret.


L'opéra français

L'opéra italien arrive en France en 1645 : le cardinal Mazarin avait fait venir de Venise une troupe qui interpréta La finta pazza à la cour de Louis XIV : le succès est immédiat. Mais il faut attendre 1671 pour voir le premier opéra réellement « français » : Pomone, de Robert Cambert et Pierre Perrin.


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